19 avril 2024
mauvaises herbes

Les mauvaises herbes ? Pas si mauvaises que ça…

La température s’adoucissant, voilà qu’on voit apparaître de plus en plus des jeunes pousses d’ortie, de pissenlit, d’égopode, de galinsoga… Et le geste le plus répandu, c’est de s’en débarrasser (notamment à coup d’herbicide, ce qui n’arrange rien). Mais est-ce que ça vaut vraiment le coup ? Non, bien sûr que non. En effet, bien avant l’arrivée du modernisme industriel, les gens dans les campagnes avaient l’habitude de faire provision de ces herbes au Printemps. Habitude devenue une marque de pauvreté pour les gens des villes. Mais aujourd’hui, on sait, grâce à des études nutritionnelles entreprises sur ces plantes par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), qu’elles sont très riches en oligo-éléments, antioxydants, acides aminés…

Quelques chiffres

Sur 100 g, on constate que l’ortie (630 mg), le pissenlit (473 mg), le chénopode blanc (370 mg), la pâquerette (190 mg) et le plantain (184 mg) sont plus riches en calcium que le lait (120 mg).

Toujours sur 100 g, on remarque que le cynorrhodon (1350 mg), l’épilobe (350 mg), l’ortie (333 mg), la barbarée (315 mg), la violette (210 mg) et le pissenlit (115 mg) sont plus riches en vitamine C que l’orange (53 mg).

Les plus connues

– L’ortie
Elle est riche en fer et en vitamine C, ainsi qu’en protéines complètes. Elle est le plus souvent utilisée pour reconstituer le sang (anémie…). Antivirale, elle lutte également contre les irritations intestinales, les maux d’estomac, l’eczéma, les maladies rénales…

– Le pissenlit
Il est particulièrement riche en calcium, cuivre et en vitamine A. Il est surtout employé comme dépuratif du foie et des reins. Mais il a aussi une action sudorifique, tonifiante, et c’est aussi un fluidifiant du sang.

– Le plantain
Riche en protéines et en lutéoline, le plantain est réputé pour ses propriétés anti-allergiques. Il lutte donc contre l’asthme pulmonaire, les affections des voies respiratoires, les bronchites mais aussi les éruptions cutanées.

L’exception

– Le pourpier
En effet, c’est une verdure qui contient une grande teneur en oméga 3 dans ses feuilles, ce qui est rare pour un végétal.

Mais elles ne sont pas seulement bonnes pour la santé ! Elles sont aussi très bénéfiques pour l’environnement : elles enrichissent le sol, le compost, donnent des informations sur l’état du sol. Elles favorisent aussi la biodiversité et soignent les plantes cultivées.

Bien sûr, avant de les cueillir, il est nécessaire de bien connaître ces plantes et la qualité du lieu où elles se trouvent.

Alors, bonne cueillette et bonne dégustation !

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Nathalie Jeandidier

Après des études dans la diplomatie, spécialisation Russie/Asie Pacifique, et des expériences dans l'enseignement et le bénévolat, je suis retournée à ma passion première : la médecine. En effet, j'ai toujours été fascinée par la nature et la complexité de l'organisme humain depuis mon enfance, et c'est finalement ma formation en gemmologie qui m'a fait prendre conscience où sont mes vraies valeurs : dans le respect du vivant. Diplômée en naturopathie par la suite, je me suis spécialisée en iridologie, et la sphère psycho-émotionnelle pour mieux comprendre et gérer le déséquilibre qu'est la maladie avec, notamment, les techniques du PNL et du décodage biologique. Je propose donc des consultations en Ile-de-France, par internet ou en face à face, toujours dans le respect et la même optique que j'ai toujours eue : servir l'humain.

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