Nous ne comprenons pas toujours la raison de nos épreuves. Nous les percevons de prime à abord comme de simples obstacles. Nous ne voyons que ces embûches sur notre chemin et, parfois, nous n’avons plus la force de nous battre et de continuer. Des échecs, des épreuves, des gens qui vous mettront des bâtons dans les roues, il y en aura toujours. Mais c’est une bonne chose.
Vous trouvez cela étrange n’est-ce pas ? Dites-vous que si vous vivez des échecs, c’est que vous avez osé essayer un jour. Et l’échec n’est plus un échec, dans la mesure où cela vous fait grandir. Vous dépasser. Sur l’instant, vous avez mal. Très mal. Vous vous sentez nuls. Rien de plus normal puisque vous n’avez pas le recul nécessaire sur l’épreuve que vous venez de traverser. Et puis, vous réfléchissez. Et vous comprenez alors que ce jugement de valeur sur votre personne est infondé. Il est trop radical de dire « Je suis nul(le) » lorsqu’on rate quelque chose. Il faut bien distinguer la personne que vous êtes, de l’épreuve que vous n’êtes pas parvenus à réussir.
Vous savez, les échecs vous font gagner davantage que les réussites. Ils vous enseignent l’empathie. On ne juge pas ceux qui ont échoué parce qu’on a échoué nous aussi. Ils vous enseignent l’humilité aussi. Ils vous donnent cette envie de vous dépasser. Cette volonté qui vous manquait. Alors pourquoi le redoutons-nous ?
Peut-être parce que la société nous a enseigné qu’il fallait réussir et pas échouer. Ce lien que nous faisons entre le fait d’échouer et notre nullité par exemple, n’est pas inné. On l’a fait nôtre parce que nous avons entendu cela durant toute notre scolarité. Mais il faut briser ces clichés. Les plus grands ont échoué et ne tentent pas de le masquer. L’échec n’est pas d’échouer. C’est de ne plus essayer. L’échec c’est stagner, quand on pourrait essayer d’avancer.
Alors, prêts pour une partie d’échec ?