26 avril 2024
en finir peur avion

3 règles pour en finir avec la peur de l’avion

Comme chaque année durant la période estivale, nous serons nombreux à prendre l’avion pour nous rendre vers la destination de nos rêves.

Bien que nous attendions cet événement avec beaucoup d’impatience, une petite angoisse pointe le bout de son nez ! Aie ! Aie, il va falloir prendre l’avion et rester peut-être plusieurs heures dans les airs avant de retrouver le bon vieux plancher des vaches. Vient s’ajouter à cela un planning chargé car il faut boucler les dossiers en cours au boulot, penser à occuper les enfants, préparer les valises, organiser le voyage etc…

Et même si on se dit pour rassurer notre mental que l’avion est le mode de transport le plus sûr qui soit, on a quand même la boule au ventre.

Alors au delà d’une bonne organisation et d’un planning paré à toute épreuve, il convient peut-être de prendre un peu de temps pour soi, pour vivre et ressentir nos émotions et nos sensations dans toute leur ampleur pour mieux avancer ! C’est le début du voyage.

Règle n° 1

Je m’ancre dans le présent, dans l’ici et maintenant pour faire taire mon mental et ses ruminations. Rien ne sert de tirer des plans sur la comète car personne ne peut prévoir ce qui va arriver.
Comment je fais ?
Facile : Je me mets à l’écoute de mon corps en commençant par ma respiration. Elle reflète l’état émotionnel dans lequel je suis.
Je recentre et me concentre sur ma respiration. En l’observant dans son mouvement, son ampleur, son rythme.

Où se situe-t-elle ? Comment est-elle ?

J’observe le trajet de l’air dans mon corps et je laisse tout mon corps respirer. Qu’est ce qui se passe dans mon corps quand j’inspire, qu’est ce qui se passe quand j’expire. L’air que j’inspire vient nourrir toutes mes cellules. L’oxygène comme carburant de mon corps. Sentir cette énergie de vie qui circule à travers ma circulation. La mobiliser et l’adresser à tous mes tissus, à mes cellules. La respiration est le pont entre le corps et l’esprit. Au fur et à mesure des respirations, tout mon corps va se détendre, se relâcher, mon mental s’apaiser.

En répétant mentalement « je suis calme et tranquille », progressivement, le calme intérieur va s’installer.

Règle n° 2

J’essaie du mieux qu’il m’est possible de ressentir mon corps du sommet du crâne jusqu’au bout des orteils.
Qu’est ce que je ressens ? Y a-t-il des pensées, des tensions physiques mentales, physiques, émotionnelles ? Où se situent-elles ? En quelque sorte, je fais un état des lieux de mon corps. On ne change rien, on accueille juste ce qui se présente à soi, à sa conscience, sans à priori ! Et peut-être même qu’il est possible de sentir le contact de nos pieds sur le sol, notre verticalité, ce lien qui nous unie au Ciel et à la Terre.

Règles n° 3

J’évacue les tensions repérées en synchronisant ma respiration. Attention à bien récupérer entre chaque exercice afin d’éviter une hyper ventilation et d’avoir la tête qui tourne. En sophrologie, cet exercice s’appelle l’IRTER.

Imaginez que vous avez une grande boîte de la taille, de la forme, de la couleur de votre choix et que vous allez la remplir de tout ce dont vous avez envie de vous débarrasser, vous faites un nettoyage interne.

Inspiration : on rassemble tout ce qui nous encombre.
Rétention avec prise de conscience de ce que nous tenons dans nos mains.
Tension douce de tout le corps.
Expulsion : on souffle très fort et le plus loin possible tous nos soucis
Relâchement : on se détend et on savoure l’instant.

Cet exercice se pratique 3 fois de suite pour bien tout évacuer.

Si cela vous aide, vous pouvez également ajouter le mouvement à l’exercice, c’est-à-dire que vous pouvez imaginer comme une cible en face de vous qui représente l’ensemble de vos soucis et vous donnez des coups de poings dedans. Vous inspirez, vous rassembler toute votre énergie, vous tirez votre bras vers l’arrière, vous bloquez, vous expirez très fort par la bouche en lançant votre bras vers la cible. 3 fois avec le bras droit, 3 fois avec le bras gauche et trois fois avec les deux bras.

Une fois l’exercice effectué, vous vous mettez à l’écoute de vos sensations. Comment vous sentez-vous ?

Attention, toutefois, cet exercice qui paraît simple peut être parfois difficile à réaliser car il demande un certain lâcher-prise et avant de pouvoir lâcher, il faut savoir ce que l’on tient !

Laissez venir ce qui apparaît sans jugement ni analyse au delà de ce qui est agréable ou pas. L’absence de sensation est déjà quelque chose, c’est une première prise de conscience.

Vous pouvez réaliser ces exercices indépendamment les uns des autres, quand vous en ressentirez le besoin.

Il est plus simple au départ de le réaliser dans un lieu où vous serez au calme et vous verrez très vite que vous pourrez les intégrer à votre quotidien.

Donc avant de prendre l’avion quand vous sentez la p’tite angoisse qui monte, on souffle bien fort pour faire redescendre le stress et pensez plutôt au bons moments que vous allez passer une fois arrivé !

Commentaires

Christèle Dias-Valério

En choisissant de devenir sophrologue, j'ai pris ma vie en main et décidé d'être celle que je suis. S'ouvrir à soi et au monde, se sentir vivant, être acteur de sa vie sont autant de choses que j'essaie au quotidien de transmettre à mes patients. Partager, échanger, faire de nouvelles rencontres, quel joli métier que celui de sophrologue. Tous les jours, j'apprends de mes patients. Je leur donne autant que je reçois et c'est cela qui donne un sens à ma vie. Le sophrologue est avant tout un passeur, un pédagogue qui posséde un outil formidable. Ma présence et mon écoute active permet de créer lors de mes consultations, une alliance forte avec mes patients et un espace commun de liberté où tout peut s'exprimer. J'aime particulièrement travailler avec les femmes enceintes pour être au cœur de la vie.

Voir tous les articles de Christèle Dias-Valério →