23 novembre 2024
Paméla Henry

La peinture : une forme de thérapie ?

L’art est un moyen de libérer ses éclats de Joie mais, aussi de délivrer ses secrets, ses douleurs ou ses tourments. Découvrons le point de vue de Paméla experte Bien-Etre, qui a su allier la psychologie, le reiki et la peinture sur le plan professionnel, comme sur le plan personnel.

1/ Bonjour Paméla, qui es-tu?
Je suis Paméla Henry, née le 7 avril 1981. Je peins essentiellement à la main, n’utilisant le pinceau que de façon sporadique, depuis l’âge de 17 ans. Autodidacte, je ne recherche pas la performance mais juste ce que je suis, au travers de multiples débats avec moi-même, pour trouver un jour le sens de l’existence, l’essence de l’être. Mes œuvres sont mon autobiographie peinte avec mon âme et ma vérité… Mes mains sont aussi un outil précieux pour venir en aide à ceux qui en ont besoin, par imposition, avec la méthode du Reiki 3ème degré.
Je suis également formée et spécialisée dans le domaine de la psychologie. J’aime découvrir les rouages de l’esprit humain, l’engrenage des différences instances qui constituent le psychisme, comment les événements s’agencent en nous et viennent créer ce que nous sommes à chaque instant, dans un mouvement impermanent… Ma curiosité reste aujourd’hui insatiable, décrypter les labyrinthes de la pensée humaine, l’origine de ce que nous sommes, découvrir l’essence de tout être, avec à la fois la peinture, la psychologie et le reiki!

2/ Y a-t-il alors un lien entre la peinture, le reiki et la psychologie?
Je pense qu’ils ont pour point commun la recherche d’une meilleure compréhension de l’essence humaine, la recherche extérieure pour la psychologie, la recherche intérieure pour la peinture ; quant au Reiki, il est un lien entre Soi et les Autres et sollicite cette compréhension de Soi comme d’Autrui. J’observe le monde avec le côté psy, je peins et soigne avec les mains en fonction de ce que j’observe, ce que je ressens, ce que je peux donner…La compassion relie les trois. Compassion envers Moi comme envers les autres. Au final, ces 3 pratiques permettent de créer un lien entre le monde extérieur et mon monde intérieur.

3/ A ton avis, la peinture est-elle thérapeutique?
En ce qui me concerne oui, elle est thérapeutique, l’indicible se dépose sur la toile, ce que je ne peux exprimer verbalement, mes mains le déposent sur la toile… Peindre est comme une longue méditation où je laisse libre court à tout ce qui vit en moi et, si souffrance il y a, alors à la fin de mon tableau celle-ci se trouve dissoute. C’est un moyen d’exprimer mes pensées, ce que je suis et de transmuter mes émotions négatives en beauté… Mes souffrances sont à la source de mon désir de peindre, de lâcher prise sur ce qui m’encombre, d’une façon saine.

4/ Quelles sont tes inspirations en peinture?
L’inspiration ne s’explique guère, parfois elle est présente, parfois elle disparaît durant quelques temps ; les couleurs sont mon point de départ, j’ai envie de bleu, de violet, de rose…ensuite je suis le fil conducteur qui se tisse en moi. Mon monde intérieur est ce qui m’inspire je pense.

5/ Qu’exprimes-tu à travers tes tableaux?
Difficile à dire, je dirais mes espoirs, mes désirs de paix pour ce monde dans lequel on vit, j’exprime cette part de moi qui supporte mal de voir les souffrances qui occupent chaque être, les souffrances provoquées par l’ignorance, la violence etc. Je crois que j’essaie de peindre un nouveau monde fait de paix, de sérénité et de lumière..

Envie d’explorer votre créativité en peinture?

En tous cas, vous pouvez retrouver les tableaux de Paméla sur sa page Facebook « L’Ame sur la Toile », ainsi que sur le site d’artistes Art Majeur
Si vous désirez recevoir des soins reiki, sachez que Paméla est du côté de Briançon ! Vous pouvez la contacter par mail : amesurlatoile05@gmail.com

Commentaires

Daphné Kaufmann

Daphné Kaufmann est journaliste, conférencière et enseignante Viniyoga. Elle contribue aux rubriques santé holistique et bien-être de nombreux médias, pour des publics francophones et anglophones.

Voir tous les articles de Daphné Kaufmann →