20 avril 2024
fin de la faim

7 astuces pour sentir la fin de la faim

Vous ne sentez jamais quand vous en avez assez ? Ou alors vous le sentez, mais vous avez besoin d’aller jusqu’au moment où vous ne pouvez pas avaler une boucher de plus ? Résultat : vous mangez trop et vos hanches s’arrondissent. Pour mieux sentir la fin de la faim, voici quelques conseils à appliquer qui pourront vous aider :

1. Respirez avant de manger
Au moins trois grandes respirations, très amples. Puis écoutez votre corps. Cela vous permettra de vérifier que vous avez réellement faim, ou bien que vous êtes tendue comme un arc, auquel cas, vous avez simplement besoin de « mordre » (dans ce cas, il sera intéressant d’appliquer des techniques de gestion des émotions AVANT de manger)

2. Ne manger que si vous avez faim
La régularité alimentaire est toujours vendue comme une panacée universelle à ceux qui veulent maigrir. Mais observez bien ceux qui n’ont pas de trouble du comportement alimentaire : ils écoutent leurs sensations et ne mangent pas lorsqu’ils n’ont pas faim. Ainsi ils respectent les signaux que leur envoie leur corps. Et vous savez quoi ? Plus vous les respectez, mieux vous les recevez.

3. Supprimez les distractions
Une étude récente a montré qu’on ingérait 300 calories de plus par repas en moyenne lorsqu’on mange devant la télévision. Manger ou suivre votre série préférée, il faut choisir, en tous cas, ne pas faire les deux en même temps. Car lorsque vous le faites, les messages de satiété sont brouillés.

4. Asseyez-vous
La aussi, ça peut paraître une évidence, mais plus vous vous « posez », mieux votre cerveau enregistre ce que vous êtes en train de faire. Plus en conscience et plus calme en posture assise, vous mangez moins.

5. Fuyez les exhausteurs de goût
Sel, sucre, additifs que vous trouvez en masse dans les aliments industriels. Ils vous mettent en appétit, vous, pauvre petit consommateur, et se délectent de voir votre tour de taille s’arrondir… (Les mêmes vous industriels vous vendront plus tard des pilules pour mincir). Plus vous mangez des aliments naturels, crus ou complets, non transformés, moins vous êtes grugé par ces faux amis.

6. Faites des repas d’âne (comme les appelait ma grand-mère)
C’est-à-dire, buvez le moins possible pendant le repas. Vous vous sentirez plus vite calé. En revanche hydratez-vous bien tout au long de la journée… Certains confondent d’ailleurs la faim et la soif il peut être utile de valider qu’on n’avait pas soif avant de manger.

7. MAS-TI-QUEZ
Si vous ne deviez suivre qu’un conseil, ce serait celui-là : mâchez vos aliments jusqu’à les sentir liquides en bouche pour laisser à votre cerveau le temps d’enregistrer que vous mangez. Ce faisant, vous économiserez aussi vos enzymes digestives. Je vous rappelle au passage que ni votre estomac, ni votre intestin n’ont de dents, vous leur ferez le plus grand bien en mâchant correctement.

Bien entendu, les hyperphages n’auront pas envie d’appliquer ces conseils que la plupart d’entre eux connaissent déjà. Si c’est votre cas, osez vous faire aider dans la reconquête de vos sensations alimentaires. Tout s’apprend. Ça aussi.

Commentaires

Rose-Marie Richon

J’ai souffert de troubles du comportement alimentaires dès l’âge de deux ans et demi. A l’adolescence, ils ont flambé en boulimie, d’abord vomisseuse puis hyperphage, avec le symptôme d’obésité qui va avec. Durant 20 ans j’ai cherché, d’abord pour moi, puis pour les autres, des méthodes pour faire la paix avec son corps et avec son poids. Je me suis formée à la réflexologie, la naturopathie, à l’hypnose ericksonienne et à toutes les méthodes qui me semblaient valables pour trouver l’équilibre alimentaire autrement qu’avec un régime. C’est la synthèse de mon expérience et de ces méthodes qui m’a permis de signer l’armistice avec mon corps, de me créer une vie agréable et de m’alléger de plus de 25 kg. Aujourd’hui, je suis coach, spécialisée dans l’accompagnement des femmes qui se sentent mal dans leur silhouette. Je les aide à pacifier leur rapport au corps et à la nourriture pour leur permettre de libérer tous leurs potentiels.

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