Peur de mal faire, de se tromper, de décevoir, de ne pas plaire aux autres…La culpabilité peut envahir les personnes hypersensibles, devenant alors un vrai handicap émotionnel vis à vis de soi. Cela peut ronger votre mental, vous angoisser (zones du plexus et du ventre serrées), vous donner une posture résignée et même agir sur votre santé. Le sentiment de culpabilité maladif enclenche et alimente un processus d’autodestruction. Comment la vaincre et être pleinement vous-même ?
1/ Posez les limites
Faites le point, par exemple à l’écrit, et définissez quelles personnes et situations déclenchent chez vous le sentiment de culpabilité. L’entourage peut parfois mettre la pression sans pour autant le faire exprès mais ce n’est pas une raison valable pour vous faire du mal. Une fois que vous avez détecté ces situations, coupez les cordes de négativité.
Je vous suggère alors l’exercice de visualisation des petits bonshommes allumettes de Jacques Martel, afin de couper les liens négatifs entre la personne et vous-même :
– Dessinez des bonshommes en bâtons chacun dans leur bulle
– Ensuite, tracez une plus grande bulle qui englobe les 2 personnages
– Écrivez « moi » au-dessus d’un bonhomme puis le nom de l’autre personne au-dessus de l’autre bonhomme
– Reliez en 7 traits les deux bonshommes
– Finalement, coupez aux ciseaux au milieu du papier et dites une phrase positive à voix haute telle que: « Je coupe ici et maintenant les cordes d’attachement toxiques, seul l’Amour Inconditionnel reste entre untel et moi ».
2/ S’entrainer à observer
Il est important d’arrêter les jugements. Évitez de juger les autres, de vous juger : vous ne laisserez ainsi pas les commentaires et actes négatifs vous atteindre. Essayez plutôt l’observation de ce qui est: j’observe, je constate. J’accepte ce qui est. Cela ne signifie pas que vous devez vous résigner davantage. Il s’agit seulement de prendre de la distance, du recul. N’essayez pas d’être dans l’opinion mais juste dans l’acceptation de ce qui est. Le yoga et la méditation sont de formidables outils qui permettent de développer cela.
3/ Dire au revoir à ce sentiment maladif
Écrivez une lettre à Culpabilité. Nommez-la. Parlez-lui, insultez-la si cela vient ainsi. Dites tout ce qui vous traverse, ce qui vous fait mal, ce que vous trouvez injuste etc. Il se peut aussi que vous lui parliez avec amour. Racontez-lui pourquoi et comment vous devez avancer pour votre bien. Délestez-vous de ce qui ne vous sert plus.
Autre exercice : visualisez un ballon de baudruche de la couleur que vous voulez. Vous mettez dedans Culpabilité. Laissez alors ce ballon partir, le plus loin possible.
Quelle technique avez-vous donc envie d’essayer en premier ?