Vous êtes vraiment le créateur de votre vie. Si vous acceptez de changer votre point de vue sur ce qui vous arrive, vous basculerez progressivement dans une expérience tout à fait différente de la réalité. L’important, ce n’est ni le passé vécu ni le présent expérimenté, mais l’attitude que nous avons vis-à-vis d’eux, afin de rediriger notre vie vers ce qu’il y a de mieux pour nous.
1. Développer la gratitude
Développez la gratitude inconditionnelle. Cela sous-entend comprendre et intégrer que tout ce que vous vivez comporte une leçon qui vous apprend à accepter de grandir et vous donne des clés précieuses pour demain. Même les pires expériences peuvent s’avérer être nos plus grands cadeaux. Je n’oublierai jamais à titre personnel cette femme chamane rencontrée au Canada qui animait un cercle de parole et témoigna avec son mari de la gratitude qu’elle ressentait (après plusieurs années) pour l’expérience d’avoir perdu son fils de 19 ans. Que « merci » soit pour vous un mantra. Prenez cette habitude et vous verrez que cela finira par venir naturellement.
Remerciez comme vous voulez la nourriture, le guichet automatique, le ciel, la terre, l’eau, la neige, l’inconnu, l’air, le métro, le bus, l’avion, la voiture, vos habits, vous-même, vos parents, vos ancêtres, vos guides, les anges, Dieu, la Vie, qui vous voulez, mais remerciez en permanence et remerciez vraiment. Etre dans un état de gratitude, c’est être présent à ce qui est. Par ce contentement que vous développerez, vous vous rendez à même d’accueillir vraiment de quoi être reconnaissant. Car si vous n’êtes pas dans la gratitude aujourd’hui, vous refusez de l’être demain. Mais si vous l’êtes dès aujourd’hui, alors vous ouvrez la porte à tout ce qui, demain, vous rendra encore plus reconnaissant.
2. Vibrer la joie
Si vous vous sentez mal, trouvez tout ce que vous pouvez pour vous faire du bien, vraiment du bien. Cela ne veut pas dire qu’il faille occulter les souffrances et les refouler. Juste qu’une fois qu’on les a accueillies, regardées en face et exprimées, la deuxième étape n’est ni plus ni moins de switcher. Les moyens peuvent vous sembler artificiels. Par exemple apprendre à rire même sans raison est très efficace. Le rire peut-être intérieur. Cela demande une certaine maîtrise de son mental pour basculer de pensées négatives à des vibrations positives.
L’idée est de retrouver de mieux en mieux une attitude d’enfant. Vous verrez que ce faisant, vous vous prendrez beaucoup moins au sérieux, et 90% de ce qui vous posait de sérieux problèmes vous semblera sans importance. Nous sommes tellement conditionnés pour être sérieux, c’est-à-dire angoissés et déprimés. Cela suffit !
3. Lâcher l’ancien
Acceptez le changement, de changer, de changer l’image que vous avez de vous-même, cette image construite par votre mental à partir d’une histoire que vous vous reconstituez à partir de vos croyances. Créer sa vie, accueillir le nouveau, cela en réalité peut être terrifiant. Car si je choisis de créer ma vie, je choisis de lâcher toutes les illusions qui me font croire que je n’ai pas le choix. Cela, des parties de moi ne le veulent pas. Il s’agit de leur expliquer que tout ira bien et de reprendre notre autorité sur elles.
Lâcher l’ancien, c’est aussi très concret. Libérez-vous de l’inutile, tout ce que l’on garde par peur de manquer et par attachement au passé. Des relations qui vous enferment, des vêtements qui appartiennent au passé, des meubles, des livres, des choses qu’on a aimées, des souvenirs, bref toutes ces choses poussiéreuses qui nous attachent et nous alourdissent. Laissez, vendez, donnez, offrez, jetez. Bref libérez-vous et faites donc de la place ! Voici un audio qui peut vous aider à accepter le nouveau.
4. Méditer
Méditer c’est entrer progressivement en contact avec la part de vous qui peut vraiment lâcher l’ancien parce qu’elle n’est dépendante de rien. N’écoutez pas ceux qui ont pour vous des techniques de méditation alambiquées, une position précise et plein de croyance. Cela ne fait que repousser les aspirants à la méditation.
Méditer, c’est très simple. Ce n’est pas ne penser à rien. Dire cela c’est comme dire que courir c’est gagner le records du 100 mètre à chaque fois. Méditer c’est se concentrer sur une chose. Voilà. C’est beaucoup plus simple. Et de là, tout un cheminement prend place. Méditez assis sur une chaise, en lotus, debout ou couché. Comme vous voulez. Mais accordez-vous ce moment où vous mettez votre esprit en repos. Méditer c’est vous concentrer sur le tableau que vous peignez, le chat que vous caressez, la fleur que vous contemplez, la musique avec laquelle vous entrez en connexion, votre cœur, l’air sur votre peau… Méditer, c’est lâcher-prise, revenir à soi, à l’ici et au maintenant. Ce n’est pas sortir du monde physique, c’est être attentif à ce qui est, même les pensées et les émotions, en les laissant s’écouler dans une présence toute simple à soi-même et au monde.
5. Affirmer, écrire, ressentir
Lâcher-prise est très important dans le processus créateur. Plus je me crispe sur des objectifs, plus je bloque. Mais, réfléchissons-y bien, je ne peux lâcher-prise qu’après avoir pris ma vie en main. Prendre sa vie en main, c’est choisir très clairement ce que l’on veut. Cela n’a pas à être trop précis d’emblée, laissez la porte ouverte à ce qu’il y a de mieux pour vous et dont vous n’avez pas connaissance maintenant.
Laissez la vie, l’énergie, le Moi Supérieur, le divin (peu importe le nom que l’on lui donne) vous diriger vers le mieux, mais sachez très clairement les aspirations générales de votre être le plus profond. Dites-le vous tous les jours et systématiquement. Ecrivez-le systématiquement tous les jours dans un cahier que vous pouvez laisser ouvert dans un endroit discret. Ecrivez et réécrivez concentré sur ce que vous voulez. Rédigez au présent en positif. Et ressentez ce que vous rédigez. Puis fermez les yeux, ressentez comment vous vous sentez alors que vous considérez que tout cela est accompli. Ressentez que vous y êtes déjà. Des images, des sensations pourront venir que vous pourrez amplifier. Cela, c’est méditer, et c’est aussi prier. A partir de là, lâchez-prise.
6. Avoir le courage de suivre ses intuitions
Dans le processus de création, vous permettez à la vie de répondre à vos aspirations profondes en suivant votre intuition. Vous serez de plus en plus en mesure de l’entendre en pratiquant la capacité à être à l’écoute de vous-même, par la méditation. Ecouter son intuition, cela demande beaucoup de courage et de lâcher-prise. C’est la plupart du temps renoncer à répondre à la question du pourquoi.
Vous ressentez que vous devez prendre telle ou telle décision, aller dans telle ou telle direction, accepter telle ou telle situation, parler de telle ou telle manière. Mais vous ne savez pas pourquoi. Si vous laissez votre mental ou les autres vous dire que c’est risqué, que cela n’a pas de sens, et si vous vous laissez prendre au piège de chercher à expliquer rationnellement que ce que vous ressentez est juste, vous entravez votre pouvoir créateur. Parfois, pour que vos aspirations s’incarnent, vous pouvez être amenés à suivre des détours et des aventures complètement incompréhensibles sur le moment. Patience et courage, et surtout, appréciez l’expérience, certain qu’elle vous est donné pour une bonne raison.
7. Refuser tout compromis avec le négatif, le déprimant, et le cynique
Soyez intransigeant avec le négatif, le cynisme. Évitez de partager vos visions avec des personnes qui ne sont pas dans la même perspective que vous. Soyez conscient que tout ce que vous dites de vous, des autres, et de la vie est créateur de votre réalité. Dans les conversations, faites de votre mieux pour rester positif. Choisissez les personnes qui vous font vous sentir bien. Vous verrez qu’il y a des personnes avec lesquelles, peut-être momentanément, vous ne pourrez plus communiquer comme avant. Lisez ce qui vous fait vous sentir bien. Créer votre belle réalité en choisissant déjà de belles choses, de belles relations, de belles paroles, de bonnes nouvelles. Cela demande aussi des choix clairs, des virages complets, de gros changements, et oui, un certain courage. Mais voulez-vous être heureux ?